« Un exploit technologique inédit » : ce réacteur nucléaire chinois de 1 000 tonnes d’acier construit à une vitesse record révolutionne l’industrie mondiale

La Chine poursuit sans relâche son ambition de devenir un leader mondial dans le domaine de l’énergie nucléaire. Avec l’installation récente d’un dôme de confinement gigantesque sur le réacteur 3 de la centrale de Haiyang, le pays démontre une fois de plus sa capacité à mener des projets d’envergure avec une précision et une efficacité remarquables. Cette avancée technologique s’inscrit dans une stratégie plus large visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. Ce projet monumental soulève des questions sur l’avenir de l’énergie nucléaire et son rôle dans la transition énergétique mondiale.

Un exploit technique impressionnant

Le récent montage du dôme de confinement sur le réacteur 3 de Haiyang constitue une prouesse technologique. Le 23 mars 2025, une grue sur chenilles pesant 3 200 tonnes a soulevé cette structure massive de 41 mètres de diamètre et 11 mètres de hauteur, une opération réalisée en moins de deux heures. Cette manœuvre témoigne d’une précision hors du commun, marquant une étape cruciale dans la construction de ce réacteur. En plus de protéger le cœur du réacteur contre les fuites radioactives, cette installation assure une sécurité renforcée, conforme aux normes internationales les plus strictes. La réussite de cette opération souligne l’expertise de la Chine dans l’ingénierie nucléaire, mettant en avant ses capacités de construction rapide et sécurisée. Ce projet impressionnant reflète la détermination de Pékin à renforcer sa place sur la scène énergétique mondiale.

Une capacité de production énergétique monumentale

La centrale nucléaire de Haiyang, une fois ses quatre unités pleinement opérationnelles d’ici 2027, devrait produire 40 térawattheures d’électricité par an. Cette quantité d’énergie est suffisante pour approvisionner environ la moitié de la province du Shandong, soit près de 50 millions de personnes. Actuellement, les unités 1 et 2 sont déjà en service, comblant un tiers des besoins énergétiques résidentiels de la région depuis 2018. L’ajout des unités 3 et 4 permettra à la centrale de devenir l’une des plus puissantes de Chine, jouant un rôle crucial dans la transition énergétique du pays. La production nucléaire de Haiyang est une alternative propre aux centrales à charbon, réduisant ainsi les émissions de carbone tout en fournissant une source d’énergie stable et durable. Cette avancée énergétique est un pas décisif vers une économie décarbonée, alignée avec les objectifs environnementaux de la Chine.

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Les réacteurs CAP1000 : une innovation stratégique

Les réacteurs CAP1000 installés à Haiyang représentent une avancée stratégique majeure. Basés sur le modèle américain AP1000, ces réacteurs de génération III+ intègrent des dispositifs de sécurité passifs avancés, permettant une autonomie sans intervention humaine pendant 72 heures en cas d’incident. Cette caractéristique offre une marge de manœuvre cruciale pour gérer d’éventuelles crises, réduisant considérablement les risques associés à l’exploitation nucléaire. Depuis l’adoption de cette technologie en 2002, la Chine a renforcé sa sécurité nucléaire à Haiyang, Sanmen, et Lufeng. Cette innovation souligne l’engagement de la Chine envers des solutions énergétiques plus sûres et efficaces. Les réacteurs CAP1000 sont un symbole de l’évolution technologique du pays, démontrant sa volonté d’intégrer des technologies avancées pour garantir la sécurité et la fiabilité de ses infrastructures nucléaires.

Vers un avenir énergétique décarboné

La transition vers une économie décarbonée est au cœur de la stratégie énergétique de la Chine, avec l’objectif ambitieux d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060. Dans ce contexte, l’énergie nucléaire joue un rôle central. Les centrales comme Haiyang permettent de réduire la dépendance au charbon, une source majeure de pollution atmosphérique en Chine. Le nucléaire offre également une solution stable pour compenser l’intermittence des énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire. En réduisant l’empreinte carbone, la Chine espère améliorer la qualité de l’air et répondre aux préoccupations environnementales croissantes. Ce tournant vers des sources d’énergie propres est essentiel pour renforcer la position de la Chine dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Alors que le pays avance à grands pas vers cet objectif, comment les autres nations adapteront-elles leurs stratégies énergétiques pour suivre cet exemple inspirant ?

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