EN BREF
  • 🇬🇧 Newcleo quitte le Royaume-Uni, faute de soutien politique pour ses réacteurs de génération IV.
  • 🔄 La start-up vise à transformer les déchets nucléaires en ressource énergétique grâce aux SMR.
  • 🇫🇷 La France, la Slovaquie et la Lituanie déroulent le tapis rouge pour accueillir les projets de newcleo.
  • 🤔 Le retrait de newcleo soulève des questions sur l’avenir du nucléaire au Royaume-Uni et son attractivité pour les technologies innovantes.

La start-up nucléaire newcleo, fondée en 2021 à Londres, a récemment surpris le secteur en annonçant son retrait du Royaume-Uni. Spécialisée dans les réacteurs rapides refroidis au plomb, l’entreprise vise à transformer les déchets nucléaires en énergie. Pourtant, malgré ses ambitions écologiques, elle a décidé de suspendre ses activités de développement dans ce pays. Cette décision met en lumière des tensions entre la start-up et le gouvernement britannique, accusé de ne pas soutenir suffisamment les technologies innovantes. L’entreprise se tourne désormais vers des pays plus accueillants pour concrétiser ses projets avant-gardistes.

Les ambitions de newcleo et sa technologie de pointe

Newcleo est née de l’ambition de révolutionner le nucléaire civil avec des réacteurs de génération IV. Ces réacteurs, connus sous le nom de Small Modular Reactors (SMR), utilisent des technologies avancées pour recycler les déchets nucléaires. Fondée par Stefano Buono, l’entreprise a choisi une approche pragmatique, s’inspirant de technologies russes et italiennes éprouvées. Son objectif est clair : construire une vingtaine de petits réacteurs modulaires à travers l’Europe. En utilisant du plutonium et des déchets nucléaires déjà stockés, newcleo souhaite transformer un passif stratégique en ressource énergétique. Cette vision innovante place l’entreprise à l’avant-garde du développement durable dans le nucléaire.

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Le retrait du Royaume-Uni : une décision stratégique

Le retrait de newcleo du Royaume-Uni a été motivé par l’absence de soutien politique et financier. Malgré des négociations pour accéder au stock britannique de plutonium, le silence des autorités a contraint l’entreprise à revoir ses plans. La validation de son projet par la commission britannique Generic Design Assessment (GDA) n’a pas suffi à surmonter les obstacles politiques. Les programmes gouvernementaux, bien qu’intéressants sur le papier, manquaient de clarté en termes de calendrier et de budget. Face à ce manque de soutien, newcleo a choisi de se concentrer sur des pays plus réceptifs à ses technologies innovantes.

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L’accueil favorable de la France, la Slovaquie et la Lituanie

Contrairement au Royaume-Uni, la France, la Slovaquie et la Lituanie ont montré un intérêt marqué pour les projets de newcleo. En France, la politique volontariste soutient activement le nucléaire avancé. La Slovaquie a créé une coentreprise avec l’entreprise pour construire plusieurs réacteurs LFR, utilisant le combustible usé du pays. De même, la Lituanie a signé un accord similaire, soulignant sa volonté de collaborer avec newcleo. Ces pays offrent un environnement propice au développement des réacteurs de génération IV, renforçant ainsi la position de newcleo en tant que leader dans la transition énergétique.

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Conséquences et perspectives pour le Royaume-Uni

La décision de newcleo représente un coup dur pour l’écosystème nucléaire britannique. Le projet initial prévoyait la construction de réacteurs pouvant fournir de l’énergie à 1,6 million de foyers, tout en créant des milliers d’emplois. Bien que l’entreprise maintienne une petite équipe au Royaume-Uni, la fuite des talents vers d’autres pays européens est déjà amorcée. Cette situation soulève des questions sur l’avenir du nucléaire avancé au Royaume-Uni. Le gouvernement britannique pourrait-il réagir et inverser la tendance pour attirer de nouveau des projets innovants dans le secteur nucléaire ?

Le retrait de newcleo du Royaume-Uni souligne l’importance du soutien politique pour les technologies innovantes. En s’orientant vers des pays plus réceptifs, l’entreprise espère concrétiser ses ambitions écologiques. Cependant, cette décision pose une question cruciale : le Royaume-Uni saura-t-il adapter sa politique énergétique pour encourager l’innovation et attirer des acteurs clés du secteur nucléaire ? Cette interrogation reste ouverte et déterminera l’avenir énergétique du pays.

Cet article s’appuie sur des sources vérifiées et l’assistance de technologies éditoriales.

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Lynda, journaliste passionnée par l’innovation, cumule près de dix ans d’expérience en rédaction web. Diplômée de Paris-Sorbonne, curieuse et rigoureuse, elle décrypte pour Tel-Avivre.com les tendances tech, digitales et sociétales qui façonnent Israël aujourd’hui. Contact : [email protected].

10 commentaires
  1. alexandrepoison9 le

    C’est une décision stratégique intelligente pour newcleo de se tourner vers des pays plus accueillants.

  2. La France a toujours été à la pointe du nucléaire, pas surprenant qu’elle accueille newcleo à bras ouverts ! 🇫🇷

  3. elodiearcane le

    J’espère que cette décision encouragera d’autres entreprises à innover dans le secteur nucléaire.

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