Dans le cadre des relations de couple, le concept de dominant et dominé peut sembler à première vue une dynamique de pouvoir rigide et inéquitable. Cependant, nous conseillons de comprendre que ce schéma peut prendre différentes formes et n’est pas nécessairement toxique. Dans cet article, nous explorerons la nature du rapport dominant-dominé dans les couples, comment repérer les signes d’une telle relation et comment gérer les déséquilibres pour créer un couple harmonieux.
La dynamique de pouvoir dans le couple : mythe ou réalité ?
Le couple : un lieu d’exercice du pouvoir
La question du pouvoir se pose indéniablement dans toute forme de relation humaine. Le couple n’y fait pas exception : qui décide, contrôle ou guide souvent les actions communes ? Cette personne est généralement perçue comme étant ‘dominante’. Il convient toutefois de préciser que cette notion ne sous-entend pas systématiquement une volonté tyrannique ou égoïste.
Les différentes formes du pouvoir dans le couple
Chez certains couples, le ‘dominant’ est simplement celui qui planifie davantage ou qui a tendance à guider son partenaire. Dans ces cas-là, il ne s’agit pas tant de contrôler l’autre mais plutôt d’organiser la vie commune.
Type de ‘dominant’ | Description |
L’organisateur | Celui qui planifie tout, parfois jusqu’à ne laisser aucune initiative à son partenaire. |
Le ‘sachant’ | Celui qui estime tout savoir et détenir la vérité. |
Il faut également prendre en compte que cette quête de pouvoir peut masquer une peur de perdre le contrôle ou un besoin d’équilibrer la relation en réduisant les manifestations d’affection envers l’autre.
Avançons un peu plus dans notre exploration et penchons-nous sur les signes typiques d’une relation dominant-dominé.
Les signes d’une relation dominant-dominé
Identifier les comportements du dominant
Dans une dynamique de couple dominant-dominé, le dominant peut se manifester par des attitudes telles que :
- Une tendance à prendre toutes les décisions sans consulter l’autre,
- Un besoin constant d’avoir raison,
- Une limitation des gestes affectifs pour maintenir un contrôle émotionnel,
Reconnaître la position du dominé
De l’autre côté, le partenaire dominé se caractérise souvent par :
- Son effacement face aux décisions prises en commun,
- Sa passivité, son silence lors des discussions importantes,
- Son attachement au dominant malgré un manque d’affection visible.
Cependant, toute situation n’est pas figée. Voyons maintenant comment gérer ces déséquilibres pour construire une relation plus harmonieuse.
Gérer les déséquilibres : stratégies pour un couple harmonieux
Communiquer ouvertement
Le dialogue reste le meilleur moyen de résoudre toute tension ou malentendu dans le couple. Exprimer clairement ses sentiments et ses attentes peut permettre à chaque partenaire de mieux comprendre la perspective de l’autre.
Il est également crucial de prendre en compte les rôles que chacun joue, indépendamment des genres.
Au-delà des genres : comprendre les rôles de chacun dans la relation
Rôle et genre : deux notions distinctes
Nous vous conseillons de rappeler que le rôle de dominant ou de dominé ne se limite pas à une question de genre. Chaque individu, quel que soit son sexe, peut se retrouver dans l’un ou l’autre de ces rôles selon sa personnalité, son vécu et la dynamique spécifique du couple.
Aller au-delà des stéréotypes liés au genre permet donc d’avoir une vision plus juste et équilibrée du couple. Finalement, il s’agit surtout d’entrer dans une démarche positive pour sortir du schéma dominant-dominé et renforcer ainsi la relation amoureuse.
Sortir du schéma dominant-dominé pour renforcer le couple
Démanteler le jeu de pouvoir
Pour aspirer à une relation saine et équilibrée, il est crucial de dépasser la dynamique de pouvoir. Cela implique un travail sur soi, une volonté d’écoute et de compréhension mutuelle, ainsi qu’un respect sincère des individualités.
C’est dans cette perspective que chaque couple peut bâtir sa propre définition du partage et de l’équité.
Pour résumer, le concept de dominant-dominé dans le couple n’est ni un mythe, ni une évidence. Il revêt différentes formes selon les relations et n’est pas forcément synonyme d’injustice ou d’inégalité. Toutefois, pour que cette dynamique ne bascule pas en relation toxique, notre recommandation, encourager la communication, le respect des différences individuelles et l’équilibre entre les rôles. Au-delà du genre, c’est l’harmonie du couple qui prime.
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