Mars et avril sont les mois idéaux pour rempoter le romarin, une idée qui peut sembler anodine, mais qui fait toute la différence. Avec le retour des beaux jours, offrir un nouvel espace à cette plante revient à lui donner un nouvel élan, à lui permettre de croître plus vigoureusement et avec plus de vitalité.
Bien sûr, le romarin est une plante robuste, il ne se plaint pas facilement. Mais même lui, de temps en temps, a besoin de respirer. Un pot légèrement plus spacieux, une terre plus fraîche… et le tour est joué. Au fil du temps, le terreau s’appauvrit, et l’espace devient restreint. Ainsi, la plante commence à envoyer des signaux : feuilles moins parfumées, croissance ralentie, branches un peu ternes. Ce n’est rien de grave, mais il vaut mieux agir avant que la situation ne se dégrade.
Pourquoi privilégier le rempotage du romarin au printemps ?
Le printemps est un moment privilégié pour toutes les plantes. Et le romarin ne fait pas exception. C’est précisément durant ces mois qu’il entame sa phase de croissance la plus active. Les jours s’allongent, l’air se réchauffe sans être étouffant, et la plante se réveille doucement mais sûrement. Changer de pot à cette période présente de nombreux avantages. Les racines trouvent un nouvel espace pour s’étendre, le terreau épuisé peut être renouvelé, et les problèmes liés aux accumulations d’eau ou aux compressions sont évités. C’est aussi le moment idéal pour examiner de près l’état de santé du romarin : racines trop denses, odeurs désagréables, sol constamment humide ? Ce sont des signes qu’il est temps de changer quelque chose.
Bien choisir le pot et le terreau : attention aux erreurs
On pense souvent que plus le pot est grand, mieux c’est. Mais ce n’est pas toujours vrai. Le romarin, s’il se trouve dans un pot trop grand, peut souffrir d’un « overpotting » : trop de terreau, trop d’eau, des racines qui peinent à s’équilibrer.
Mieux vaut suivre quelques conseils pratiques :
- Un pot légèrement plus grand que le précédent, sans excès
- Des matériaux respirants comme la terre cuite, idéaux pour laisser respirer les racines
- Un terreau universel, enrichi de sable ou de perlite pour le rendre plus léger et drainant
Au fond du pot, il est conseillé de placer une couche de billes d’argile ou quelques cailloux pour favoriser le drainage de l’eau et éviter les accumulations. La position de la plante doit aussi être soignée : le collet doit rester à la même hauteur qu’avant. Ni trop profond, ni trop haut.
Les étapes clés pour un rempotage réussi
Une fois le pot idéal trouvé et le terreau préparé, il est temps de passer à l’action. Pas besoin d’être expert : avec un peu d’attention, tout se fait en quelques minutes. Le sol doit être légèrement humidifié, juste pour faciliter l’extraction de la plante. Une fois sortie de l’ancien pot, il est bon de vérifier les racines : si elles sont trop compactes, il est préférable de les desserrer légèrement avec les doigts. Le vieux terreau peut être partiellement enlevé, surtout s’il est sec et compact. Cela aidera la plante à mieux respirer.
Dans le nouveau pot, le collet doit rester à la même hauteur. On ajoute le nouveau terreau, sans trop tasser, et on termine par un peu d’eau, juste de quoi stabiliser l’ensemble.
Les jours suivants, il est préférable d’éviter le soleil direct. Un coin abrité et lumineux est parfait pour lui permettre de s’adapter.
En quelques gestes simples, le romarin retrouve sa forme. Mars et avril ? Le moment idéal pour lui offrir un nouveau départ.
Photo © stock.adobe
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